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SEGOUFFIN Sébastien Poésie

Poèmes écrits par SEGOUFFIN Sébastien

Blancheur épistolaire

Segouffin Sébastien
Blancheur épistolaire
Blancheur épistolaire

Une lettre en provenance de l'étranger est parvenue à mon insu.Avec ses draps d'une blancheur éclatante,Dans la présentation de cette absence.Uniquement un logo en majuscule et un relief sur le dessus.Il a dévoilé une partie de son voyage, mais rien de plus.Je me suis penché sur ce linceul,Epluchant son grainDe lourds motifs en toileDissimulant le texte et la main humaine, à sa marque noire, le tampon du pays de l'OrientLa translucidité même du filigraneIl a fait en sorte que ce scénario soit invisible.Entre les contours en volute, les feuilles sont ensevelies.Les pâtes industrielles raffinées,Et...

Vice-Versa

Segouffin Sébastien
Vice-Versa
Vice-Versa

Quand je crains de cesser d'être Mon stylo n'a pas nettoyé mon cerveau fourmillant Devant des livres surchargés, de caractères Comme les riches récoltent le raisin mature Et quand je contemple, le visage de notre belle vedette nocturne De gigantesques icônes opaques d'une haute passion Je pense ne jamais pouvoir retracer les empreintes de ma vie Leurs fantômes, avec la poigne enchantée du destin Et lorsque je sentirai, la douce bête d'une minute Que je ne te contemplerai plus du tout, Ne jamais savourer le plaisir de la féerie. De l'amour sans reflet, alors sur le rivage. Je suis seul dans le lointain...

Liaison fatale

Segouffin Sébastien
Liaison fatale
Liaison fatale

Je réfléchis un petit moment à la dévotion et je me demande Si l'amour représente pour moi un siècle Unique chair et breuvage le plus délicieux Un maillon de communication intime Entre le paradis et la Terre. Je ne connais que les raisons et non le motif Mes plus grands délices Aussi dur que cela puisse paraître Si je mourrais Pourrais-je vous expliquer ? Je le ferais à une amie pour savoir si c'est impossible Quand le moment sera venu, Si oui, l'Amour est plus charmant. Que tout pour moi, Alors je suis muet Si la vérité était connue, il ne peut pas en parler Elle ne fait que songer Sûrement une...

De même que le visage

Segouffin Sébastien
De même que le visage
De même que le visage

De l'enfance, je ne suis jamais revenu De même que les autres. Je n'ai pas vraiment vu Je ne pouvais pas apporter de lumière. Ma passion pour une source partagée La même origine que la mienne. Ma peine; je ne parvins pas à l'éveiller Le même ton, mon cœur se réjouit; Moi. Et tout ce que j'aimais, je les aimais seul. Dans mon enfance, à la nuit des temps De la plupart des tempêtes de la Terre a été attirée De chaque profondeur du bien et du mal La mystérieuse énigme qui me lie et me relie encore De la source ou de la forteresse Sur la falaise de rouge de la cordillère Au soleil qui a roulé près...

Suffisance

Segouffin Sébastien
Suffisance
Suffisance

Quelques-uns disent que le globe serait en ébullition, Quelques-uns disent dans les glaçons. Du goût de ce que j'ai dégusté de volonté Je me tiens avec les partisans du pompier. Mais si jamais il devait disparaître à nouveau, J'en connais bien assez d'horreur En disant cela à la fonte des sables glacés Il est aussi formidable Cela suffit.

Et tu redeviendras poussière

Segouffin Sébastien
Et tu redeviendras poussière
Et tu redeviendras poussière

Il y avait une roussette et elle tournoyait en boucle, sur la table près des rideaux épais. cachant la surface de la photo et toujours souriante, à nous vouloir tous en faisant la fête. Je me suis senti heureux, et qui avait raison ? Il vaudrait mieux être joyeux si tu réussis. Je ne voulais pas la laisser tomber, comprenez ce qui lui attaquait l'intérieur. désireux d'être bienheureux. alors elle souriait, pour me prouver la manière de le faire. le rire le plus douloureux que nous ayons jamais vu elle flottait sur l'eau, sur les parois, les paupières toujours écartées, là-bas dans la cuisine et...

Hiver Rampant

Segouffin Sébastien
Hiver Rampant
Hiver Rampant

Pourquoi comme l'hiver, mon silence était-il si long ?Le plaisir de cette année éphémèreLes gels que j'ai éprouvés, les heures obscures que j'ai connuesCette vieille barbarie de la renaissancePourtant, c'était le temps de tous les estivauxLe grouillant printemps, grand avec une abondante floraison,Le fardeau déraisonnable de la jeunesse,Comme le corps d'une femme après la mort de son princeEt pourtant, cette vaste affaire me parut être une source d'inquiétude.Espoir en Orphée, et fructificationEn été, ses jouissances sont pour toiAlors... les volatiles sont en sourdineSinon, s'ils jouent, c'est...

Ville de violette

Segouffin Sébastien
Ville de violette
Ville de violette

Connaissez-vous la rosace qui vient de grossir De la fêlure de la brique ? La preuve que la force de la justice humaine est répréhensible. J'ai découvert le chemin de la promenade sans avoir les yeux ouverts. Drôle, on croirait, mais en conservant ses désirs, Et il a commencé à cracher son inspiration. La longévité de la genièvre qui a pris naissance dans le concret. Alors que personne ne s'en moquait ?

Âme sauvage

Segouffin Sébastien
Âme sauvage
Âme sauvage

On ne m' avait pas encore percuté C'est soudain et si sucré, Le visage éclos comme une délicieuse fleurette. Et a dérobé totalement mon âme. Je pâlissais jusqu' à devenir mortel. Elles ont refusé de me laisser partir, Quand elle regardait, que devais-je deviner ? Mon existence a semblé se transformer en cire. Mon sang s'est jeté sur mon regard J'ai perdu la perspective, Des arbres et des broussailles tout le long de ce lieu Ca sonne minuit à midi. Aucune idée ne m'est revenue. Les maux de cœur ont débuté. Ils se prononçaient comme les cordages de la guirlande, Il est mort par le sang qui brûlait...

Banalité d'hiver

Segouffin Sébastien
Banalité d'hiver
Banalité d'hiver

Sur une porte de guillotine, Lorsque le gris Givre était nuageux, Et la vermine d'hiver dévastée. Le regard fuyant du lendemain. Les branches sinueuses des tiges ont tracé le chemin du paradis On dirait des lyres brisées, Les hommes qui hantent l'humanité toute proche Ils cherchaient leurs maisons. Les signes aiguisés de la nature me parurent Le tombeau du Centenaire, Le voile nuageux sera protégé, Le vent sera son agonie. Le rythme du germe ancien et de la natalité. Il était resserré, dur et aride, Chaque esprit sur notre planète Me semblait sans passion. En un instant, une parole surgit au sein...

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