Je cogne à la fenêtre au clair de lune; Et dans le silence, son chapeau écrasa l'herbe Du parquet des fougères, Un oiseau a décollé de la rotonde, Au-dessus du chef du nomade Mais il frappa une seconde fois à la fenêtre; Mais on ne descendit pas jusqu'au Téméraire; Absence de tête du longeron à lisière de verdure Il se pencha et regarda dans ses yeux grisonnants, Quand il se tenait là, perplexe et silencieux. Seulement une myriade d'auditeurs imaginaires Qui demeurèrent dans la demeure en solitaire Abandonné à obéir dans le repos du jour de la lune A ce bruit du règne des Hommes Il est resté assis...
Qui t' a fait pauvre bouc ? Savez-vous qui vous a créé ? Je voulais te donner la vie et te procurer du fourrage. Au bord du fleuve et de ses eaux; Il t' a apporté des atours de ravissement, Tenue douce et légère, laine lumineuse; Il t' a donné une aussi douce parole, Tous les vallons se régalent! La petite bête qui a fait de vous un petit homme Savez-vous qui vous a fait ? C'est ton nom qui le nomme, Il est tendre et douillet, Il est donc redevenu un petit enfant Moi un enfant et toi un animal, Son nom nous qualifie. Petit Amour reçoit la bénédiction divine.
Il y avait du café et des cigarettes dans un coin propre,Comme une allumette humide contre la bête.Dans un ciel de tonnerre ivrogne, ivre de sa propre odeur gazeuse, La lessive propre, fraîche, croustillante et rabattueDe nouveau dans la penderie des roses en retard pour retrouverLes petits plaisirs du quotidien. De séduction, de nouveauté, de quiétude, trop tard pour envisagerLes hommes aimeraient plutôt être comblés que de mourirEt infliger des maux. Nous sommes proches de la toute dernière mélodie, Mais avant la fin, comme le sourire des éperviers.Tous les soirs à la voûte verte de son dôme...
Je suis affamé de pouvoir aimer qui que ce soit. J'ai découvert le piaf naissant à deux pas de chez moi. Dans un nid sur une herbe. Courageusement. En lui ouvrant le bec. Encerclé. Je voulais remettre le foyer dans sa position, mais la bête sauvage était en liberté. Les oiseaux se sont enfuis. Le point nodal des plumes d'épingle est resté debout dans ma main et a parlé. Tout simplement parce que je l'ai relevé par le bout du nez, Ca ne veut pas dire que je l'ai réveillé. Qui suit ? Toute la soirée, il mordille à cette image de la boîte de bidule d'eau. Je suis une espèce de misérable bête. Il ne...
Une jeune fille remorqueuse à la dentelle de tableElle est ici depuis plus d'un siècle,et en ce monde, tout n' a pas encore été étudié.et pris en compte. Le domaine faisant l'objet de l'enquête d'aujourd'huiest des endroits qui ne se déplacent pas tout seuls. Il faudrait les accompagner,bousculée, déplacée,enlevés de chez eux et relocalisés. Elles ne veulent pas toutes y aller, par le casier,le meuble. Les parois inébranlables, le tableau. Cependant, la Nappe sur la planche têtuequand bien saisie par ses ourlets,manifeste une disposition à voyager. Et les coupes, les couverts,la crémeuse, les serviettes,...
Ma robe est muette quand je marche sur le sol Ou bien restez à la maison ou bien sur les flots. Parfois, mes atours et mon air de noblesse Hissez-moi au-dessus de la demeure des hommes, Et ensuite, la violence des ténèbres me conduira au loin Au-dessus des peuples, et de mes ornements Sonnerie retentissante, envoyer une chanson. Et je chanterai sans ambages quand je ne serai plus en liaison Avec de la Terre ou de l'Eau, mais un esprit voltigeant.
Il y avait une dame à Paris: Faut que ça se passe bien, Mais elle est tombée amoureuse du secrétaire de son père, Près du côté du feuillage vert. Elle étendit la main contre une plaque, Faut que ça se passe bien, Et là, elle a lancé des plaintes amères, Du côté du petit bois verdoyant. Elle a utilisé un scalpel allongé et pointu, Faut que ça se passe bien, Et a transpercé le ventre de ses poupées, Près du bord du lac vert. Elle rentrait chez elle un beau jour, Faut que ça se passe bien, Elle a croisé ces nèfles toutes déguisées en blanches En contrebas du côté du sapin vert. Elle a déclaré qu'aux...
Arabesque du fou C'est notre histoire, ton histoire Le mythe du commun mortel C'est notre vie, ta vie La passion et la déraison Originalité sur la patinoire De l'arabesque de la folie mortelle C'est notre vie, ta vie La rancœur et le déshonneur Goût de la peur de cette tour d'ivoire ou tout s'arrête Tremblement de terre dans ton univers Grande torpeur qui t'habite Encore un dernier verre
Courte crapinade Mais quelle est cette grenouille qui se marre dans la mare ? Elle est verte, d'un ver de terre proche du jaune de l'écume du jour A l'intérieur, elle sent cette douleur qui progresse et elle tient la barre Elle a l’œil un peu collé comme elle sait que ça va être son tour Hasard de la destiné d'une guillotine décervelée Aujourd'hui, les cuisses lui ont été dérobées Bienheureux moment passé sur un nénuphar moelleux Tel Belzébuth, maître des mouches, riant au nez de la faucheuse Insouciance innée de la perpétuité réelle d'un coassement Silence insaisissable d'un coup de fourchette...
Chemin de l'usurier Au fin fond de la ruelle noire Tu as touché les écrouelles Regarde toi dans le miroir Il y a la bouteille qui t'appelle Le navire prisonnier te guide sous la vague Mais tu entends les sirènes La gourmandise n'est pas une blague Le purgatoire est ton mécène C'est comme une histoire de polisson Au-delà de cet oripeau C'est bien lui qui aura ta peau On est prêt pour le grand plongeon Au fin fond de la ruelle noire Tu as été ce thaumaturge Que la croix conduit à l'abattoir Il y a la bouteille qui te purge Les charniers conduisent en enfer Liquide arc-en-ciel qui porte tes pas Tu...
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