Vice-Versa
19
mai
2018
Quand je crains de cesser d'être Mon stylo n'a pas nettoyé mon cerveau fourmillant Devant des livres surchargés, de caractères Comme les riches récoltent le raisin mature Et quand je contemple, le visage de notre belle vedette nocturne De gigantesques icônes opaques d'une haute passion Je pense ne jamais pouvoir retracer les empreintes de ma vie Leurs fantômes, avec la poigne enchantée du destin Et lorsque je sentirai, la douce bête d'une minute Que je ne te contemplerai plus du tout, Ne jamais savourer le plaisir de la féerie. De l'amour sans reflet, alors sur le rivage. Je suis seul dans le lointain...